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Saint-Mathurin-sur-Loire

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Saint-Mathurin-sur-Loire
Saint-Mathurin-sur-Loire
Levée du Roi-René.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Commune Loire-Authion
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Bernard Aubin
2020-2026
Code postal 49250
Code commune 49307
Démographie
Gentilé Mathurinois
Population 2 439 hab. (2013)
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 50″ nord, 0° 19′ 04″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 22 m
Superficie 19,85 km2
Élections
Départementales Angers-7
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Loire-Authion
Localisation
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Saint-Mathurin-sur-Loire
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Saint-Mathurin-sur-Loire

Saint-Mathurin-sur-Loire est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Loire-Authion[1].

Géographie

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Localisation

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La Loire et le pont de la RD 55. Saint-Mathurin est à gauche.

Commune angevine implantée sur la rive nord de la Loire[2], Saint-Mathurin-sur-Loire est située entre La Bohalle et La Ménitré, dans le Val de Loire, à 20 km à l'est d'Angers, sur l'axe Angers - Saumur. Elle fait partie du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Elle comprend le lit mineur de la Loire, où s'écoule le fleuve, et le lit majeur, où l'on trouve le village et des exploitations agricoles. La Loire est la limite naturelle de la commune au Sud, avec possibilité de la traverser grâce à un pont (RD 55) permettant de rejoindre la commune limitrophe de Saint-Rémy-la-Varenne.

Voies de communication et transports

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Une gare SNCF desservie par les TER Pays de la Loire se trouve au cœur du village.

Dans la période récente la commune va changer de dénomination à plusieurs reprises : à sa création, en 1790, elle se nomme Saint-Mathurin, puis, pendant la Révolution elle devient Port-de-la-Vallée[3],[4], retrouve son nom de Saint-Mathurin à la fin de la période de la Convention (1795) et, en 1974, elle devient Saint-Mathurin-sur-Loire[4],[5].

Les habitants se nomment les Mathurinois[6]

Les origines de la commune sont liées à l'anthropisation progressive de la vallée de l'Authion à partir de la fin du XIIe siècle[7]. La construction de la levée sur la Loire permet aux hommes d'exploiter de nouvelles terres fertiles. La toponymie telle que le lieu-dit la Grange témoigne de cette activité agricole.

La première mention d'une occupation humaine sur le territoire de la commune remonte à 1399[8]. Le seigneur du Verger crée "une pauvre chapelle ou aumosnerie" à Saint-Mathurin. Saint-Mathurin fait alors encore partie de la paroisse de Saint-Rémy-la-Varenne. Le 22 mars 1406, un décret épiscopal érige la chapelle en cure. La création de cette structure proche de la paroisse témoigne de l'importance de la population à cette période et marque une certaine émancipation par rapport au territoire de la rive sud.

En 1548, une nouvelle église est construite sur l'actuelle place de l'église[9].
Au XVIIIe siècle, la commune est marquée par le développement de la culture du chanvre. Saint-Mathurin est une interface importante. Ses cales et son port permettent de faire transiter le produit des récoltes sur la Loire. Sur la levée, l'interdiction de bâtir datée de 1668[10], marque l'architecture du XVIIIe siècle par de nombreux édifices bâtis en retrait de la digue. Cette interdiction est nuancée à partir de 1783[11] par un nouveau règlement qui autorise la construction sur la levée à condition que les fondations n'aient pas plus d'un pied ou dix-huit pouces de profondeur (entre 32 et 48 cm). Ce tournant de la réglementation marque une appropriation progressive de la levée par des édifices de la fin du XVIIIe et tout au long du XIXe siècle.

Au début du XIXe siècle la population et le territoire de la commune évoluent, on observe une augmentation sur les courbes de la population à la suite de l'intégration de la paroisse de Saint-Marsaulaie entre 1795 et 1800. La diminution en 1824 est due à la partition de la Ménitré.

Les années 1840 marquent un tournant dans l'histoire de la ville. Entre 1840 et 1846, une nouvelle église est construite par l'architecte Villers en retrait de la plus ancienne qui n'est détruite qu'en 1856[12]. 1846 est aussi l'année de l'inauguration d'un pont qui relie la commune à Saint-Rémy-la-Varenne et qui place désormais Saint-Mathurin comme un point de passage incontournable sur la route entre Angers et Saumur. Enfin, en 1849 l'inauguration de la gare scelle l'entrée de la ville dans la modernité avec le passage du chemin de fer qui est la cause du déclin de la marine sur Loire à partir de la seconde moitié du XIXe siècle touchant profondément la commune.

En fin d'année 2015, les communes d'Andard, Bauné, La Bohalle, Brain-sur-l'Authion, Corné, La Daguenière et Saint-Mathurin-sur-Loire se regroupent pour former la commune nouvelle de Loire-Authion[1].

Politique et administration

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Administration municipale

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Administration actuelle

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Depuis le Saint-Mathurin-sur-Loire constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Loire-Authion et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 mai 2020 Jean-Charles Prono[13] proche de LREM[14]  
mai 2020   Bernard Aubin[15]   Retraité des Pompiers de Paris
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1929 ? Auguste Lemoine    
1945 1947 Damien Valty   Notaire
juin 1947 mars 1959 Louis Lemoine    
mars 1959 mars 1977 Félix Anquetin    
mars 1977 mars 1989 Jean Gaignard    
mars 1989 mars 2008 Jean-Marc Verchère UDF
puis Modem
Ingénieur, directeur général adjoint des services
Président de la CC de la Vallée-Loire-Authion (1996 → 2008)
Maire d'Angers (2022 → )
mars 2008 décembre 2015 Jean-Charles Prono[16] DVD Directeur d'Ehpad

Intercommunalité

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La commune est membre jusqu'en 2015 de la communauté de communes de la Vallée-Loire-Authion[17], elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers. L'intercommunalité est dissoute le 31 décembre 2015.

Population et société

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 2 439 habitants, en évolution de +3,39 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6922 9503 0673 2582 7022 7582 7632 7882 931
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9252 8602 7182 5602 5092 3662 2602 1842 070
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9912 0072 0281 7641 7521 7381 6921 7551 764
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
1 7791 7581 7051 9271 9952 2282 3232 3742 439
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 20,6 %) ;
  • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 11,9 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 28,3 %).
Pyramide des âges à Saint-Mathurin-sur-Loire en 2008 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90  ans ou +
3,5 
6,0 
75 à 89 ans
10,7 
13,5 
60 à 74 ans
14,1 
21,2 
45 à 59 ans
19,5 
21,9 
30 à 44 ans
21,8 
15,5 
15 à 29 ans
11,9 
20,8 
0 à 14 ans
18,4 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[22].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Espace art contemporain de l'association « À vous de voir » : des expositions de peintures, sculptures et photographies.

Fête : 2e dimanche de mai, 14 juillet.

Activités : baignades, poney-club, randonnées.

Sur 162 établissements présents sur la commune à fin 2010, 22 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 40 % de celui du commerce et des services et 18 % du secteur de l'administration et de la santé[23].

Ressources et productions : maïs semence, échalotes, asperges, mâches, millet, graines potagères, jeunes plants de pépinière.

Marché hebdomadaire, le mardi.

Hébergements : gîtes ruraux, chambres d'hôtes.

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Généralités historiques

  • Aumônerie sur la levée au XIVe siècle.
  • Paroisse fondée au XVe siècle à l'abri de la levée.

Architecture civile

  • Maison dite "logis de l'Ecce Homo"* XVe/XVIe siècle (IMH).
    Des travaux importants sur le bâtiment ont montré qu'il s'agit d'un bâtiment du XIIe-XIIIe siècles, dépendant sans doute du prieuré de Saint-Rémy-la-Varenne, en face, appartenant à des moines bénédictins de Saint-Aubin. C'est l'un des restes d'un ensemble plus important nommé Le bourg Jolly. Au XVe siècle le logis fut remanié, vraisemblablement par le roi René, qui y a laissé des traces. Un numéro des cahiers de la maison de la Loire en Anjou, est consacré au Logis de l'Ecce Homo.
  • Logis noble XVIIIe siècle de La Marsaulaye, cheminées XVIIe siècle (IMH).

Architecture sacrée

  • Église Saint-Mathurin XIXe siècle néo-grec (IMH) : crucifix de bois XVIIe siècle.
  • Chapelle XVe siècle (IMH) à La Marsaulaye : deux statues* XVe/XVIIe siècle de bois et de pierre (volées en 1976).

Musée

  • La Maison de Loire en Anjou, acteur relais de la Mission Val de Loire UNESCO, lieu d'interprétation ; parcours de découverte.
Une barque sur la Loire à Saint-Mathurin-sur-Loire en décembre 2009.

Patrimoine naturel

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  • Rives de la Loire
  • Porte du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
  • Observatoire de la faune et de la flore sur les îles et sur les berges.

Personnalité liée à la commune

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  • Josep Grau-Garriga (1929-2011), peintre et lissier (tapisseries de haute laine) contemporain, né à Sant Cugat del Vallès (Catalogne-Espagne) et mort sur la commune.
  • Jean Commère (1920-1996), peintre figuratif et sculpteur, né à Angers et mort à Saint Mathurin. Une rue porte son nom.

Héraldique, logotype et devise

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D'argent, à la nef de marinier voguant sur une terrasse ondée d'azur, au chef d'azur, à trois fleur de lys d'or.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a b et c Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté no DRCL/BCL/2015-85 du 7 décembre 2015, portant création de la commune nouvelle de Loire-Authion.
  2. IGN, Géoportail Saint-Mathurin-sur-Loire (49), consulté le 8 juin 2014.
  3. Yves Denéchère, Les noms révolutionnaires des communes de Maine-et-Loire, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 106, numéro 2, 1999, p. 78 lire (consulté le 8 décembre 2011).
  4. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. INSEE, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.
  6. « L'Écho des Vallerots, no 71 : Journal municipal de Saint-Mathurin-sur-Loire » [PDF], sur st-mathurin.org, (consulté le ) : « …à l’attention des Mathurinois, mais aussi des habitants de… », p. 2.
  7. Roger Dion, Histoire des levées de la Loire, imp. Habauzit, Paris, 1961.
  8. Emmanuel Brouard, Saint-Mathurin-sur-Loire au XVIIIe siècle : un village de "bêcheurs" de la Vallée d'Anjou, mémoire de maîtrise, Université d'Angers, UFR lettres, langues et sciences humaines, 1999.
  9. Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, 3 tomes, Angers, 1874, 1876 et 1878.
  10. Article 12 du règlement de 1668 interdisant l'édification sur la levée.
  11. Règlement de 1783.
  12. Archives municipales de Saint-Mathurin-sur-Loire M8-M11.
  13. « Conseil municipal », sur Mairie de Loire-Authion (consulté le ).
  14. politiquemania, sénatoriales 2017.
  15. « Loire-Authion. Jean-Charles Prono élu maire de Loire-Authion », sur Ouest-France, (consulté le ).
  16. Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 avril 2014.
  17. Insee, Composition de l'EPCI de la Vallée Loire-Authion (244900866), consulté le 14 août 2013.
  18. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  21. « Évolution et structure de la population à Saint-Mathurin-sur-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  23. Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Mathurin-sur-Loire (49), consultées le 20 mai 2013.