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Coulanges (Allier)

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Coulanges
Coulanges (Allier)
L'église Saint-Révérien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
Daniel Melin
2020-2026
Code postal 03470
Code commune 03086
Démographie
Gentilé Coulangeois [1]
Population
municipale
298 hab. (2021 en évolution de −12,35 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 09″ nord, 3° 51′ 38″ est
Altitude Min. 216 m
Max. 278 m
Superficie 23,96 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Digoin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dompierre-sur-Besbre
Législatives Première circonscription
Localisation
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Coulanges
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Coulanges
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Coulanges

Coulanges est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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La commune se situe sur la rive gauche (côté sud) de la Loire, à la limite de la Saône-et-Loire. Elle se trouve dans les Basses Marches du Bourbonnais.

Digoin est à 10 km à l'est[2].

Communes limitrophes

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Ses sept communes limitrophes sont[3] :

Voies de communication et transports

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La commune est traversée par l'autoroute A79 (portion de la route Centre-Europe Atlantique, RCEA, et de la route européenne 62, ancienne route nationale 79), ainsi que par la route départementale 779 passant par le bourg (rue Nationale)[3].

La route départementale 59 (route de Monétay) relie la D 779 à deux kilomètres à l'est du bourg et Monétay-sur-Loire. La route départementale 595 relie le bourg au Bois des Forges, au sud, de l'autre côté de la RCEA[3].

Le canal latéral à la Loire traverse la commune. L'écluse de Talenne est à quelques dizaines de mètres en amont du bourg.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 821 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Diou à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 818,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Coulanges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,6 %), terres arables (35,9 %), forêts (15 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), eaux continentales[Note 2] (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones urbanisées (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Du latin colonica.

Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon.

Des colonicæ sont apparues dès le VIIIe siècle.

Mortillon est l'un des sites préhistoriques les plus importants de la rive gauche de la Loire. Il inclut des vestiges du Paléolithique, du Néolithique, de l'âge du bronze, de l'âge du fer et de l'époque gallo-romaine[15].

Néolithique

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Une sépulture néolithique découverte en 1885 au lieu-dit la Michodière[15] contenait, outre les vestiges humains abrités sous de grosses pierres plates, cinq fragments de meules dormantes fortement creusées par un long usage ; deux broyeurs de 264 g chacun, l'un en grès fin compact et l'autre en silex blanc stratifié ; un grattoir finement retouché à l'une de ses extrémités ; une lampe en terre cuite de forme allongée, façonnée entièrement à la main, d'une pâte très rugueuse.
Autour de la sépulture étaient placés plusieurs vases en terre brune de tailles différentes[16], sans pied, aux parois fines, lissés à l'extérieur à l'aide d'un ébauchoir, et dont les parois intérieures portent les empreintes de l'« âme » de paille ou foin utilisée dans le processus de façonnage ; ces vases sont tous entièrement brisés par le poids des pierres et de la terre. Plusieurs fragments portaient des anses mamelonnées et perforées transversalement. Plusieurs cols montrent une large ouverture[17] ; et plusieurs sont ornés d'un ruban en saillie, marqués par des pincements saillants obtenus en serrant l'argile entre deux doigts[18].

Époque gallo-romaine

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Pendant l'hiver 1956-1957 les crues de la Loire ont rongé son talus en rive gauche entre Mortillon et Talenne[3] ; pendant l'étiage de l'été 1957, les docteurs Chigot et J. Michel ont trouvé dans le talus des débris de poteries. Ils ont mis au jour des tessons de sigillée[19] ; et de nombreuses terrines en poterie commune, à lèvre pendante et déversoir, à fond plat, dont certaines portaient une estampille sur la lèvre[20].

Atelier de poterie antique de Mortillon

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Un important atelier de poterie antique a été découvert à la fin des années 1950 ou en 1960-1961[20] près de Mortillon et près du pont de la D779 sur le canal[3],[21].

Les Hospitaliers

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Il existe une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[22]. En 1374/75, le commandeur de « Colongiis et Pontenay », à savoir Coulanges et Pontenat, est devenue membre de la commanderie de Beugnet[23] au sein du grand prieuré d'Auvergne et ce jusqu'à la Révolution française, date à laquelle ses biens furent aliénés.

XIVe siècle

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Au lieu-dit Talenne, sur les bords de la Loire, a lieu depuis le XIVe siècle la foire de Talenne.

Politique et administration

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Découpage territorial

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Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement de Moulins et rattachée à l'arrondissement de Vichy[24].

Liste des maires

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Le maire sortant, Daniel Melin, a été réélu à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire, a désigné deux adjoints[25].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 2001 En cours
(au 28 mai 2020)
Daniel Melin[26] DVG Professeur des écoles
Réélu le [25]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 298 habitants[Note 3], en évolution de −12,35 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
612564651707801803723738754
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
769814822795812840788774789
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
789761762606593593592504502
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
512460419329339308305307305
2015 2020 2021 - - - - - -
340305298------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes sur la démographie
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Notes de type "Carte"

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  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. https://www.habitants.fr/allier-03
  2. « Coulanges », sur google.fr/maps (consulté en ).
  3. a b c d et e « Coulanges et Mortillon, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Coulanges et Diou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Diou », sur la commune de Diou - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Diou », sur la commune de Diou - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digoin », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Francis Pérot, « Sépulture Néolithique de Mortillon, à Coulanges (Allier) », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 13, no 5,‎ , p. 257 (lire en ligne).
  16. Pérot 1916, p. 258.
  17. Pérot 1916, p. 259.
  18. Pérot 1916, p. 260.
  19. Pierre-François Fournier, « Circonscription de Clermont-Ferrand », Gallia, vol. 19, no 2,‎ , p. 355 (lire en ligne, consulté le ).
  20. a et b Fournier 1961, p. 356.
  21. Jean-Claude Poursat, « Circonscription d'Auvergne », Gallia, vol. 31, no 2,‎ , p. 449 (lire en ligne, consulté le ).
  22. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)
  23. A. Bertrand, « L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Bourbonnais : Commanderie de Beugnay ou Beugnet », Bulletin de la société d'émulation et des beaux-arts du Bourbonnais, t. VII,‎ , p. 257, 276, lire en ligne sur Gallica
  24. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté préfectoral no 24-002 portant modification des limites d'arrondissement dans le département de l'Allier », Recueil des actes administratifs spécial no 84-2024-002,‎ , p. 120-124 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  25. a et b « Cinquième mandat pour Daniel Melin à la mairie de Coulanges », La Montagne, (consulté le ).
  26. Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 7 juin 2014).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.