Aller au contenu

Gluiras

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Gluiras
Gluiras
Mairie de Gluiras.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche
Maire
Mandat
Ali-Patrick Louahala
2020-2026
Code postal 07190
Code commune 07096
Démographie
Gentilé Gluirassous
Population
municipale
370 hab. (2021 en évolution de −0,54 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 52″ nord, 4° 31′ 25″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 1 046 m
Superficie 25,10 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haut-Eyrieux
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gluiras
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gluiras
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Gluiras
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Gluiras
Liens
Site web mairie-gluiras.fr

Gluiras [ɡlɥiʁas] est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Gluirassous[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Situation et description

[modifier | modifier le code]

Située à 800 m d'altitude, dans les montagnes de l'Ardèche, permettant de découvrir un point de vue exceptionnellement large sur la vallée du Rhône, les Alpes, le Ventoux et le mont Blanc.

Elle est lovée entre le plateau ardéchois et la vallée de l'Eyrieux, mais appartient à la région historique des Boutières. Son paysage est modelé à la fois par une forte implantation touristique (nombreuses maisons secondaires) et par une importante activité agricole conservée (installation de jeunes agriculteurs) et de qualité.

Huit communes sont limitrophes[2] :

Géologie, relief et topographie

[modifier | modifier le code]

La commune est assise sur un socle granitique mais comporte aussi un site volcanique paré de belles orgues basaltiques.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Deux rivières bordent la commune : la Glueyre, une rivière très poissonneuse de première catégorie, ainsi que l'un de ses affluents, la Veyruègne, et l'Eyrieux, un affluent du rhône, sa vallée constituant un haut lieu du tourisme ardéchois.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Sud-est du Massif Central »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 201,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records GLUIRAS RAD (07) - alt : 760m, lat : 44°50'21"N, lon : 4°31'26"E
Records établis sur la période du 01-12-2004 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,4 3 6,3 9,2 13 15,5 15 12,1 8,8 4,5 1,4 7,5
Température moyenne (°C) 3,1 3,3 6,7 10,3 13,4 17,8 20,5 19,6 16,3 11,9 7,1 4 11,2
Température maximale moyenne (°C) 5,7 6,3 10,3 14,2 17,7 22,6 25,4 24,3 20,4 15,1 9,7 6,7 14,9
Record de froid (°C)
date du record
−9,7
30.01.05
−13,7
04.02.12
−11,3
01.03.05
−4
07.04.08
0,3
05.05.19
4,5
12.06.19
7,6
10.07.07
6,8
27.08.11
4,2
27.09.10
−2,9
28.10.12
−6
27.11.10
−10,1
20.12.09
−13,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,7
01.01.22
19,2
24.02.20
20,4
19.03.05
24,1
24.04.07
29,1
22.05.22
36,5
27.06.19
35
17.07.05
36,5
23.08.23
29,8
16.09.19
26,1
09.10.23
20,4
06.11.15
19
31.12.21
36,5
2023
Précipitations (mm) 78,6 67,2 71,8 98,3 117,4 63,1 68,8 69 113,8 187,6 174,3 91,6 1 201,5
Source : « Fiche 7096001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication

[modifier | modifier le code]

Au , Gluiras est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), prairies (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,7 %)[8].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Risques sismiques

[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Gluiras est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[9].

Terminologie des zones sismiques[10]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

[modifier | modifier le code]

Lieux-dits, hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]
  • Anilhon, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Antériou
  • Antrolles
  • l'Arbre, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Aunaves
  • Avertoux, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Haut Avertoux, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Barde, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • le Bas Vernet
  • la Baraque
  • Bataillouse, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • le Bateau, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Baujé
  • Beauvène, chef-lieu de commune de la partie détachée de celle de Gluiras en 1924
  • Bellevue
  • la Besse, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • le Besset
  • Blache
  • les Blaches
  • le Bois
  • le Bois de Geys
  • la Boissière
  • la Borne, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Bosse
  • Bouchardin, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Boutinerie
  • Bouvier
  • les Bridoux, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • les Brus, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Brusque, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • le Cellier des Ribes
  • Chalan
  • Chaillac
  • Chamblas
  • le Chambon, camping
  • Champlovier
  • Chapon, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • les Charriers
  • Châteaubourg
  • la Chave
  • Chazel
  • Chervil, ancien fief dépendant anciennement du Mandement de Gluiras
  • Cheynac, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Chèze, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • le Coing
  • Cols
  • le Coulet, ancien fief (mentionné sur la carte de Cassini comme fief en ruines)
  • la Cheminas
  • le Cimat, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • les Clos
  • le Colombier, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • les Combes de Mours
  • les Combes de Plos
  • les Basses-Combes
  • la Coste
  • la Croix
  • le Don, depuis 1924 fait partie de la commune de Beauvène
  • les Duges
  • Echarleyre
  • les Écluses
  • Extrémianoux, ancienne seigneurie avec maison forte
  • l'Eygua
  • la Fargatte
  • le Flacheyre
  • Fougeyres
  • Fougeyrolles
  • Galovesse, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Geys, ancienne seigneurie avec maison forte située au Coulet
  • Giffon
  • Gournier
  • le Grand Chemin
  • la Grange de Payot
  • la Grange de Robert
  • la Grangette
  • le Grés, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Guériche
  • le Haut Vernet
  • Haute-Vialle depuis 1924 fait partie de la commune de Beauvène
  • l'Hermet (La Chapelle), maison bourgeoise bâtie par Pierre-Antoine Salomon
  • les Hutes, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Ladreyt, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Lanteyrac, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Lermet
  • Magny
  • la Maisonnette
  • le Mareton
  • la Marette, ancienne seigneurie avec maison forte
  • Margier, depuis 1924 dépend de la commune de Beauvène
  • Marjanoux
  • le Mas, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Maza
  • le Mazel
  • May
  • Mours
  • Moulancher
  • le Moulin de Tisonèche
  • les Nicoulaux, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Palisse, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène
  • Palix
  • Peloutier
  • la Plaine du Coulet
  • Plos
  • les Plos, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • le Pral
  • Pratnouvet, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Rabaste
  • les Rancs, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • les Rancs de Fougeyrolles
  • Rémy, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Rialle
  • les Ribes
  • la Ribeyre des Durands
  • Rioufol, berceau de la famille Rioufol
  • Roubuols
  • Roumégoux
  • la Routisse, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Rucharleyre
  • Saint Jean
  • Saint-Martin, ruines de l'église Saint-Martin de Cols
  • Sartre, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • Serrebaud, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Théoule, ancienne tuilière
  • Tisonèche
  • Tournais, ancienne seigneurie, depuis 1924 dépend de la commune de Beauvène, fief tenu par la famille Burine de Tournais
  • le Trible
  • Veyrassac, dépend depuis 1924 de la commune de Beauvène,
  • la Viale
  • le Vivier

En 1034, le cartulaire de Saint-Chaffre mentionne qu'un certain Étienne appartenant au bourg a donné à cette abbaye un domaine en échange d'un mulet et de 125 sols valentinois. Ce marché est approuvé par l'évêque de Viviers et son neveu Guigues de Montagut.

En 1083, le cartulaire de Saint-Bernard fait référence à la communauté de « Gloyraz », mais le suffixe « az » indique un peuplement beaucoup plus ancien.

En 1259, le seigneurie de Gluiras est cédée à Aymar de Poitiers et entre dans la mouvance des comtes de Valentinois et appartiendra à Diane de Poitiers (1499-1566), maîtresse du roi Henri II de France.

En 1404, les Estimes dénombrent 107 « feux ».

La première église réformée de Gluiras daterait de 1562. Cette même année des assemblées se tiennent à Rochemaure.

Temps Modernes

[modifier | modifier le code]

En 1592, une compagnie de Jacques de Chambaud, gouverneur huguenot du Vivarais, est logée et complète son effectif à Gluiras.

En 1683, le temple de Gluiras est détruit.

En 1686, M. de Folleville, qui commande une troupe d'infanterie régulière, de dragons et de milices, commence son expédition punitive. Il massacre une quarantaine de personnes au fort Saint-Jean.

En 1689, Gluiras compte 516 habitants.

En 1694 est fait mention de la seigneurie de Marette appartenant à un notaire anobli, Durand Courtial dont la fille a été enlevée. Huit lourdes condamnations seront prononcées.

Le , Marie, dite la Boiteuse, née à Gluiras, est arrêtée dans une assemblée aux environs de Pranles.

En 1704, une véritable insurrection camisarde a lieu à Gluiras. Une centaine de jeunes gens attaquent le presbytère dans la nuit du 18 au 19 février, tuent le curé et son vicaire et incendient l'église. La troupe poursuit les insurgés qui incendient d'autres églises. Le 24 février les insurgés sont rattrapés au hameau de Franchassis (Pranles). La répression est féroce, 240 soldats suisses sont cantonnés sur le territoire communal aux frais des communautés. Les protestants doivent financer la reconstruction de l'église et répondront sur leur vie de toute violence contre un prêtre.

Le , une quinzaine de personnes est arrêtée lors d'une assemblée se tenant dans le moulin de Chamanche.

À partir de 1715, s'organise les assemblées clandestines du « désert » autour d'Antoine Court. De nombreuses assemblées clandestines protestantes se tiennent dont celles de 1724 — une trentaine de personnes de Gluiras et de Saint-Christol sont arrêtées —, de 1739 et de 1744.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

En 1789, Gluiras est la sixième communauté du Vivarais (1 680 habitants en 1790), devant Privas. La commune envoie trois délégués pour porter les « doléances » de la population à la Sénéchaussée de Villeneuve-de-Berg en vue des États Généraux.

Le 19 germinal an II (, la cure est attribuée à la municipalité et au comité de surveillance « pour y tenir séance au lieu d'un méchant cabaret ». L’Église devient Temple de la Raison où s'assemble la société populaire.

Avec la culture du châtaignier et des vers à soie, la commune s'enrichit et en 1833, elle compte 3 019 habitants. Le temple est reconstruit.

Albin Clauzel, maire de Gluiras, est député de l'Ardèche de 1886 à 1893. Quatre écoles sont construites au village et dans les hameaux de Plos, la Fargatte et Mours.

À la fin du XIXe siècle, la maladie de l'encre et le phylloxéra frappent l'agriculture, la population n'est plus que de 2 243 habitants en 1911.

La guerre de 1914-1918 fait 96 morts.

En 1921, il n'y a plus que 1 863 habitants et l'exode rural s'accélère. Les jeunes partent en ville, attirés par l'industrialisation ou le secteur tertiaire.

En 1924, Beauvène prend son indépendance.

Le , les FFI libèrent la commune. 35 jeunes de ses jeunes avaient rejoint le maquis. Le village est bombardé le 17 et le faisant des dégâts aux bâtiments (maisons, église et temple).

En 1954, Gluiras ne compte plus que 850 habitants. La commune a perdu 75 % de sa population en un siècle.

Depuis 1977, la municipalité favorise l'immobilier (logements locatifs, résidences secondaires).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

En 2010, la commune de Gluiras a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[11].

Le conseil municipal, réuni le à la suite des élections municipales, est composé de onze membres[12],[13].

En 2013, Alain Risson, ancien maire de Gluiras, a été condamné à 15 000  d'amende pour infraction au code des marchés publics[14].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Alain Risson PCF  
Elisabeth Le Bournault[15] PCF  
[12] Marc Tauleigne[16] SE Retraité de l'enseignement
[12] En cours
(au )
Ali-Patrick Louahala SE  

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 370 habitants[Note 1], en évolution de −0,54 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4092 0742 5992 5833 0113 0192 8342 9272 764
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8672 8872 6732 8752 8572 7502 7572 8342 665
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5712 5152 2431 8631 1421 0801 081906819
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
713591452398380349383393386
2018 2021 - - - - - - -
368370-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,8 % la même année, alors qu'il est de 32,8 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 195 hommes pour 175 femmes, soit un taux de 52,70 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,78 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 5]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
0,0 
13,2 
75-89 ans
15,9 
28,0 
60-74 ans
34,1 
19,2 
45-59 ans
18,4 
13,8 
30-44 ans
11,8 
12,5 
15-29 ans
7,2 
12,3 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,5 
75-89 ans
11,4 
20,8 
60-74 ans
21,1 
21,2 
45-59 ans
20,3 
16,9 
30-44 ans
16,5 
14,2 
15-29 ans
12,6 
17 
0-14 ans
15,6 

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Centre-Ardèche (Privas).

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Gluiras sont rattachées à la paroisse catholique de « Sacré Cœur en Val d’Eyrieux », elle même rattachée au diocèse de Viviers[21].

  • Culture et production animale, chasse et services annexes à Gluiras (15)
  • Activités immobilières à Gluiras (7)
  • Activités créatives, artistiques et de spectacle à Gluiras (3)
  • Travaux de construction spécialisés à Gluiras (2)
  • Hébergement à Gluiras (1)
  • Activités sportives, récréatives et de loisirs à Gluiras (1) : accrobranche.
  • Sylviculture et exploitation forestière à Gluiras (1)
  • Enseignement à Gluiras (1)
  • Activités auxiliaires de services financiers et d'assurance à Gluiras (1)
  • Commerce de détail, à l'exception des automobiles et des motocycles à Gluiras (1)

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Apollinaire de Gluiras
  • Temple protestant de Gluiras
  • Le vieux lavoir
  • L'ancienne route caladée dite « romaine » offre une belle vue sur la vallée de l'Eyrieux et le village perché de Chalencon.
  • Les gorges de la Glueyre.
  • Le plage de Fontugne, un espace de baignade très apprécié l'été.
  • La route des Dragonnades.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Gluiras possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  • Références au site de l'Insee :
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Gluiras (07096) », (consulté le ).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Ardèche (07) », (consulté le ).
  • Autres références :
  1. Nom des habitants de Gluiras, sur le site habitants.fr de la SARL Patagos.
  2. Carte de Gluiras sur le site Géoportail de l'IGN.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Gluiras Rad » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Gluiras Rad » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  9. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  10. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  11. Palmarès 2010 des Villes Internet [PDF], sur le site officiel de l'association (consulté le 17 décembre 2009).
  12. a b et c « Conseil Municipal du  » [PDF], sur le site de la mairie (consulté le ).
  13. « Conseil Municipal », sur le site de la mairie (consulté le ).
  14. « Gluiras - Six notables devant la justice », Le Dauphiné libéré, 26 avril 2013 (consulté le 16 septembre 2014).
  15. Source : fichier PDF du édité par la préfecture de l'Ardèche.
  16. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Site de la paroisse Sacré Cœur en Val d’Eyrieux.