Aller au contenu

Constanze Manziarly

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Constanze Manziarly
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Disparition
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 25 ans)
Décès
Nationalité
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Constanze Manziarly, surnommée Miss Manziarly par les SS[1] ( - disparue le ) était la cuisinière/diététicienne d'Adolf Hitler.

Manziarly est née à Innsbruck en Autriche[2]. Elle apprend dans une clinique la préparation de plats végétariens crus[2]. La clinique se situe près de Berchtesgaden, où se trouve une résidence d'Hitler, qui vient régulièrement y chercher sa nourriture et est finalement présenté à Manziarly[2]. Peu après, en 1943, il l'embauche comme sa diététicienne personnelle et elle restera avec lui jusqu'aux derniers jours dans le Führerbunker lors de la Bataille de Berlin[3],[2]. Elle avoue dans une lettre à sa sœur, retrouvée par un historien autrichien en 2017, qu'elle n'a pas pu refuser par « peur d'être poursuivie »[1].

C'est Manziarly qui lui prépare son dernier repas avant son suicide le  : œufs frits et purée de pommes de terre[2],[3]. Avant, Hitler demande à plusieurs femmes au bunker, dont Manziarly, Gerda Christian, Else Krüger et Traudl Junge, de partir, disant qu'il se souciait d'elles, de leur sécurité[4].

Manziarly quitte le Führerbunker le avec un petit groupe dirigé par le Brigadeführer Wilhelm Mohnke[2], qui se dirige vers le nord, essayant de rejoindre un petit groupe de troupes allemandes sur le Prinzenallee. Le groupe comprend Manziarly, Mohnke, Christian, Krüger, Junge et le médecin Ernst-Günther Schenck. En 1989, Junge dit que la dernière fois qu'elle avait vu Manziarly était quand le groupe de quatre femmes, qui devaient remettre un message à Karl Dönitz, s'était séparé ; Manziarly aurait essayé de se fondre dans une foule de femmes locales[4]. Toutefois, dans son autobiographie, publiée en 2002, elle dit avoir vu Manziarly, « l'image idéale de la femme russe, solide et aux joues rondelées », entrer dans une station de métro (U-Bahn), avec deux soldats soviétiques, et rassurer les autres femmes du groupe en leur disant qu'ils « vont juste regarder mes papiers »[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Constanze Manziarly » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Jeremy Armstrong, « Hitler's last ever meal revealed in personal cook's letters », sur mirror, (consulté le )
  2. a b c d e et f « Adolf Hitler's cook made him his last meal and then vanished », sur Mail Online, (consulté le )
  3. a et b « L'étrange histoire de Constanze Manziarly, la cuisinière de Hitler - SFR News », sur news.sfr.fr (consulté le )
  4. a b et c (en) Gertraud Junge et Melissa Müller (ed.) (trad. Anthea Bell), Until the final hour : Hitler's last secretary, New York, Arcade Pub, (1re éd. 2003), 261 p. (ISBN 978-1-55970-728-2 et 978-1-559-70756-5, lire en ligne), p. 219

Liens externes

[modifier | modifier le code]