Étymologie

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Dérivé de saint, par son féminin sainte, avec le suffixe -ment.

Adverbe

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saintement \sɛ̃t.mɑ̃\

  1. D’une manière sainte.
    • Et, saintement rebelle aux lois de la naissance, Une fois envers toi manquer d’obéissance — (Pierre Corneille, Poly. V, 5.)
    • Le cardinal de Bérulle, plein de l’esprit de l’Église et du sacerdoce, n'a formé sa congrégation [de l’Oratoire] que dans la vue de ce dessein [l'unité] ; et le P. François Bourgoing l’a toujours très saintement gouvernée dans cette même conduite — (Jacques-Bénigne Bossuet, Bourgoing.)
    • Il avait résolu de vivre aussi saintement que je présume qu’il fût mort — (Esprit Fléchier, Turenne.)
    • Il [le prélat] tire du manteau sa dextre vengeresse ; Il part, et, de ses doigts saintement allongés, Bénit tous les passants, en deux files rangés — (Nicolas Boileau-Despréaux, Lutr. V.)
    • Ces fameux lévites…. De leurs plus chers parents saintement homicides — (Jean Racine, Athal. IV, 3.)
    • La blancheur des toiles que portent les paludiers, nom des gens qui cultivent le sel dans les marais salants, contraste vigoureusement avec les couleurs bleues et brunes des paysans, avec les parures originales et saintement conservées des femmes. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)

Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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