grasseyer
Étymologie
modifierVerbe
modifiergrasseyer \ɡʁa.se.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Parler gras, prononcer de la gorge ou peu distinctement les r.
Godefroid ne grasseyait pas, ne gasconnait pas, ne normandisait pas, il parlait purement et correctement, et mettait fort bien sa cravate, comme Finot.
— (Honoré de Balzac, La Maison Nucingen, 1838)- 19 janvier 1941 – Un contremaître !
– Je t’ai déjà dit qu’il était ingénieur.
– Ça, c’est lui qui le dit ! Tu crois n’importe quoi. Enfin, Flora, il n’était pas vulgaire ? Il ne grasseyait pas ? — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 131) Sa voix ne grasseyait plus, elle était animée d'une ferveur qui la rendait claire et mélodieuse.
— (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 155)Les verbes terminés en -eyer (il n’y a guère que grasseyer…) conservent le y dans toute la conjugaison. La prononciation est en conséquence : je grasseye (qui rime avec groseille, mais signifie prononcer certains sons de façon gutturale, notamment les r, c’est une prononciation contraire à celle du r roulé).
— (Le français correct pour les nuls, Jean-Joseph Julaud, ISBN 978-2-7540-3232-2, 2011)
Variantes
modifierSynonymes
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « grasseyer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « grasseyer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « grasseyer [Prononciation ?] »
Homophones
modifierAnagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (grasseyer), mais l’article a pu être modifié depuis.