Countee Cullen

poète, romancier, essayiste afro-américain

Countee Leroy Porter Cullen, probablement né le , à Louisville (Kentucky) ou à New York, voire Baltimore (Maryland) — les sources divergent —, et mort à New York, le , est un écrivain américain. Il est l'une des figures majeures de la Renaissance de Harlem.

Countee Cullen
Biographie
Naissance
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Louisville (Kentucky) ?
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Countee LeRoy PorterVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Yolande Du Bois (en) (de à )
Ida Mae Roberson Cullen (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Mouvement
Distinctions
Bourse Guggenheim ()
Prix de la fondation William E. Harmon pour accomplissement exceptionnel parmi les Afro-Américains (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits (JWJ MSS 7)[1]
Robert W. Woodruff Library, Atlanta University Center (en) (0000-0000-0000-0034)[2]
Amistad Research Centre (en) (41)[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Jeunesse et formation

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Countee Leroy Porter est né le . Son lieu de naissance est incertain. La plupart des sources indiquent Louisville, dans le Kentucky, aux États-Unis[4] ; d'autres sources suggèrent qu'il serait né à New York ou à Baltimore, dans le Maryland. La question de son lieu de naissance est liée également au fait que l'on ne connait pas ses parents de façon précise. Il est né d'un père inconnu. D'après le Centre de recherche Amistad de l'université Tulane, sa mère serait une certaine Elizabeth Thomas Lucason, née en 1885 et morte en 1940. Elle l'aurait abandonné à sa naissance. On sait seulement avec certitude qu'il a été élevé par Amanda Porter, qui serait sa grand-mère. Il est inscrit à l'école primaire, la Public school 27 de Paterson dans le New Jersey, sous le nom de Countee L. Porter[5],[6],[7].

À l'âge de neuf ans, il emménage avec sa grand-mère à Harlem, à New York, dans un appartement à proximité de la congrégation Salem appartenant à l'église méthodiste.

En 1918, quand sa grand-mère meurt, il est adopté par le pasteur de l'église Salem, le révérend Frederick Asbury Cullen (en)[8] et son épouse Carolyn Belle Mitchell Cullen, c'est ainsi qu'il porte le nom de Cullen[9].

Il suit ses études secondaires à la DeWitt Clinton High School du Bronx, où il se montre brillant élève particulièrement en latin, grec ancien, mathématiques et français.

En 1922, Countee Cullen est admis à l'université de New York. Il y obtient son Bachelor of Arts (licence) en 1925.

Il poursuit ses études à l'université Harvard où, en 1926, il soutient avec succès son Master of Arts (mastère 2) de littérature anglaise. Par la suite, il retourne à New York où il commence à publier des poèmes dans Opportunity, le magazine de la National Urban League où il tient la rubrique "littérature afro-américaine"[10],[11],[12].

En 1928, Countee Cullen est le second Afro-Américain à obtenir une bourse de la Fondation John-Simon-Guggenheim[13].

Carrière

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En 1925, il publie son premier recueil Color. L'un des poèmes, Simon the Cyrenian Speaks (Simon le cyrénéen parle), reprend le passage évangélique de Matthieu chapitre 27, verset 32, afin de suggérer une analogie entre les Afro-Américains et Simon, l'homme qui a été contraint de porter la croix du Christ sur son dos. Un autre poème, Incident, expose l'expérience d'un enfant de huit ans horrifié par le racisme[14].

En 1935, il publie The Medea and Some Other Poems. De ce recueil, émerge un poème Any Human to Another qui traite de la condition humaine et de la question de l'égalité[15],[16].

Countee Cullen est l'auteur d'un unique roman, One Way to Heaven (1931), et d'un populaire ouvrage de littérature d'enfance et de jeunesse intitulé The Lost Zoo (1940).

Archives

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Les archives de Countee Cullen sont déposées et consultables auprès de l'Amistad Research Center (en) (Centre de recherche Amistad) situé à la Nouvelle Orléans[17],[7].

Sa correspondance avec Harold Jackman, la Countee Cullen-Harold Jackman Memorial Collection, est déposée à la bibliothèque Robert W. Woodruff (en), de l'Atlanta University Center (en) à Atlanta[18],[19].

Vie privée

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En 1928, Countee Cullen épouse Yolande Du Bois (en), la fille de W.E.B. Du Bois. Les époux divorcent deux ans plus tard. C'est à l'occasion du divorce que son beau-père apprend ses penchants homosexuels[20],[21],[13].

En 1940, il épouse Ida Mae Robertson, qui restera avec lui jusqu'à sa mort et créera la fondation Countee Cullen. Grâce à elle, en 1951, l'antenne de la New York Public Library de la 135ème rue, située à Harlem, devient la Countee Cullen Library [22],[23],[24],[25].

Countee Cullen repose au cimetière de Woodlawn dans le Bronx[26].

Œuvres

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Œuvres complètes

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Recueils de poésie

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Littérature d'enfance et de jeunesse

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  • The Lost Zoo (ill. Brian Pinkney), Englewood Cliffs, New Jersey, Harper & Bros, Silver Burdett Press, 1940, rééd. 1992, 95 p. (ISBN 9780382242557),
  • My Lives & How I Lost Them, New York, Harper & Bros., (réimpr. 1993, aux éditions Silver Burdett Press), 160 p. (ISBN 9780382243691)

Comédie musicale

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Distinctions

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Notes et références

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  1. « http://hdl.handle.net/10079/fa/beinecke.cullen »
  2. « http://hdl.handle.net/20.500.12322/fa:034 »
  3. « http://amistadresearchcenter.tulane.edu/archon/?p=collections/findingaid&id=41 »
  4. (en) « Countee Cullen | American poet », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  5. (en-US) « Countee Cullen », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  6. (en-US) « Cullen, Countee (1903?-1946) », sur amistadresearchcenter.tulane.edu (consulté le ).
  7. a et b (en-US) « Papers of Countee Cullen, 1921-1969 », sur Scholarly Resources Inc..
  8. (en-US) « Salem Methodist Episcopal Church program », sur amistadresearchcenter.tulane.edu (consulté le ).
  9. (en-US) « Countee Cullen », sur www.modernamericanpoetry.org (consulté le ).
  10. (en-US) « About Countee Cullen », sur Academy of American Poets (consulté le ).
  11. (en-US) Martin Summers, « Countee Cullen (1903-1946) • », sur Black Past, (consulté le ).
  12. (en-US) « Countee Cullen », sur Biography (consulté le ).
  13. a et b (en-US) « Countee Cullen », sur Legacy Project Chicago (consulté le ).
  14. « Countee Cullen (1903-1946) », sur college.cengage.com (consulté le ).
  15. (en-US) « Any Human to Another », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  16. (en-GB) « Analysis of Any Human to Another by Countee Cullen », sur Poem Analysis, (consulté le ).
  17. (en-US) « Countee Cullen papers, 1900-1947 », Amistad Research Center (consulté le ).
  18. (en-US) « Home », sur Robert W. Woodruff Library (consulté le ).
  19. (en-US) « Collection: Countee Cullen-Harold Jackman memorial collection », sur findingaids.auctr.edu (consulté le ).
  20. (en-US) « Read This Letter Delta Sigma Theta Sent To W.E.B. Du Bois In 1926 Regarding His Daughter’s Membership », sur Watch The Yard, (consulté le )
  21. « Countee Cullen : l'homme qui ne voulait pas mourir sans rien dire », sur NOFI, (consulté le )
  22. (en-US) « authors », sur coursesite.uhcl.edu (consulté le )
  23. (en-US) « Cullen, Ida Mae Roberson | Amistad Research Center », sur amistadresearchcenter.tulane.edu (consulté le )
  24. (en-US) « archives.nypl.org -- 135th Street Branch Records », sur archives.nypl.org (consulté le )
  25. (en-US) « Ida Cullen Cooper, 86, Widow Of Harlem Renaissance Poet », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  26. en-us, « Countee Cullen », sur Find a Grave
  27. (en-US) « The Ballad of the Brown Girl » (consulté le ).
  28. (en-US) Qiana Whitted, « In My Flesh Shall I See God: Ritual Violence and Racial Redemption in "The Black Christ" », African American Review, vol. 38, no 3,‎ , p. 15 (lire en ligne).
  29. (en-US) Lillian Corti, « Countée Cullen's Medea », African American Review, vol. 32, no 4,‎ , p. 14 (lire en ligne).
  30. (en-US) « St. Louis Woman », sur IDBD.
  31. « St. Louis Woman playbill », sur amistadresearchcenter.tulane.edu (consulté le ).
  32. (en-US) Ben Brantley, « Theater review; The Birthright of Beauty: Free and Easy », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  33. (en-US) « Countee Cullen », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  34. (en-US) « Mission », sur Poetry Society of America (consulté le )
  35. (en-US) « Countee Cullen: Harlem Renaissance », sur www.myblackhistory.net (consulté le )
  36. (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | Counteé Cullen » (consulté le )
  37. (en-US) « Writers Hall of Fame - NYLA », sur www.nyla.org (consulté le )

Pour en savoir plus

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Bibliographie

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Notices dans des encyclopédies et manuels de références

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  • (en-US) Trudier Harris (dir.) et Thadious M. Davis (dir.), Afro-American Writers from the Harlem Renaissance to 1940, Detroit, Michigan, Gale Research Co., coll. « Dictionary of Literary Biography » (no 51), , 339 p. (ISBN 9780810317291, lire en ligne), p. 35-46,
  • (en-US) Alton Hornsby, Jr (dir.), African American Biography, vol. 1 : A-D, Detroit, Michigan, UXL, coll. « African American reference library », , 225 p. (ISBN 9780810392342, lire en ligne), p. 178-180,
  • (en-US) Mark C. Carnes (dir.) et John A. Garraty (dir.), American National Biography, vol. 5 : Clarke, Mary - Dacosta, New York, Oxford University Press, USA, , 956 p. (ISBN 9780195127843, lire en ligne), p. 836-838,
  • (en-US) Janet Witalec (dir.), The Harlem Renaissance : A Gale Critical Companion, vol. 2 : A - H, Detroit, Michigan, Gale Critical Companion, , 769 p. (ISBN 9780787666187, OCLC 614601261, lire en ligne), p. 205-240,
  • (en-US) Joyce Pettis, African American Poets : Lives, Works, and Sources, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 765 p. (ISBN 9780313311178, lire en ligne), p. 74-79,
  • (en-US) Elizabeth H. Oakes (dir.), American Writers, New York, Facts on File, coll. « American Biographies », , 433 p. (ISBN 9780816051588, lire en ligne), p. 90-92,
  • (en-US) Steven G. Kellman (dir.), Magill's Survey of American Literature, vol. 2 : Cisneros - Guare, Pasadena, Californie, Salem Press (réimpr. 2009) (1re éd. 2006), 957 p. (ISBN 9781587652875, OCLC 255703001, lire en ligne), p. 538-542,
  • (en-US) Paul Finkelman, Encyclopedia of African American History, 1896 to the Present : From the Age of Segregation to the Twenty-first Century, vol. 1 : A-C, New York, Oxford University Press, USA (réimpr. 2009) (1re éd. 2008), 533 p. (ISBN 9780195167795, OCLC 239240886, lire en ligne), p. 524-526,
  • (en-US) Henry Louis Gates Jr. (dir.) et Evelyn Brooks Higginbotham, African American National Biography, vol. 3, New York, Oxford University Press (réimpr. 2013) (1re éd. 2008), 621 p. (ISBN 9780199990368, OCLC 758099161, lire en ligne), p. 377-379,
  • (en-US) Blanche E. Ferguson, Countee Cullen and the Negro Renaissance, New York, Dodd, Mead, , 236 p. (OCLC 1015083024, lire en ligne),
  • (en-US) Margaret Perry, A Bio-Bibliography of Countee P. Cullen, 1903-1946, Westport, Connecticut, Greenwood Pub. Company., (réimpr. 12 juin 2014 aux éditions Praeger), 168 p. (ISBN 9781282418066, lire en ligne),
  • (en-US) Houston A. Baker Jr., Many-Colored Coat of Dreams: The Poetry of Countee Cullen, Detroit (Michigan), Broadside Press, , 68 p. (ISBN 9780910296366, lire en ligne),
  • (en-US) B. Marvis, Countee Cullen, Chelsea House Publications, (ISBN 9780791018699),
  • (en-US) Charles Molesworth, And Bid Him Sing: A Biography of Countée Cullen, Chicago, University of Chicago Press, , 312 p. (ISBN 9780226533643, lire en ligne),

Articles anglophones

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Années 1940-1979
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  • Bertram L. Woodruff, « The Poetic Philosophy of Countee Cullen », Phylon (1940-1956), vol. 1, no 3,‎ , p. 213-223 (11 pages) (lire en ligne  ),
  • Owen Dodson, « Countee Cullen (1903-1946) », Phylon (1940-1956), vol. 7, no 1,‎ , p. 19-20 (2 pages) (lire en ligne  ),
  • Robert A. Smith, « The Poetry of Countee Cullen », Phylon (1940-1956), vol. 11, no 3,‎ , p. 216-221 (6 pages) (lire en ligne  ),
  • Gertrude Parthenia McBrown, « The Countee Cullen Memorial Collection of Atlanta University », Negro History Bulletin, vol. 17, no 1,‎ , p. 11-13 (3 pages) (lire en ligne  ),
  • Arthur P. Davis, « The Alien-and-Exile Theme in Countee Cullen's Racial Poems », Phylon (1940-1956), vol. 14, no 4,‎ , p. 390-400 (11 pages) (lire en ligne  ),
  • Jack Pustilnik, « To Countee Cullen », Phylon (1940-1956), vol. 15, no 3,‎ , p. 242 (1 page) (lire en ligne  ),
  • Eugenia W. Collier, « I do not Marvel, Countee Cullen », CLA Journal, vol. 11, no 1,‎ , p. 73-87 (15 pages) (lire en ligne  ),
  • David F. Dorsey Jr., « Countee Cullen's Use of Greek Mythology », CLA Journal, vol. 13, no 1,‎ , p. 68-77 (10 pages) (lire en ligne  ),
  • Walter C. Daniel, « Countee Cullen as Literary Critic », CLA Journal, vol. 14, no 3,‎ , p. 281-290 (10 pages) (lire en ligne  ),
  • David K. Kirby, « Countee Cullen's "Heritage": A Black "Waste Land" », South Atlantic Bulletin, vol. 36, no 4,‎ , p. 14-20 (7 pages) (lire en ligne  ),
  • June Jordan, « The Black Poet Speaks Of Poetry: A Column: Essay and Review of Countee Cullen's Anthology, "Caroling Dusk" », The American Poetry Review, vol. 3, no 3,‎ , p. 49-51 (3 pages) (lire en ligne  ),
  • Florence Edwards Borders, « Zora Neale Hurston: Hidden Woman [Including a Letter from Zora Neale Hurston to Countee Cullen] », Callaloo, no 6,‎ , p. 89-92 (4 pages) (lire en ligne  ),
Années 1980-2019
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  • Gerald Early, « When James Baldwin of the Magpie Interviewed Countee Cullen, Poet », Callaloo, vol. 14, no 2,‎ , p. 465 (1 page) (lire en ligne  ),
  • Lillian Corti, « Countée Cullen's Medea », African American Review, vol. 32, no 4,‎ , p. 621-634 (14 pages) (lire en ligne  ),
  • Peter Powers, « "The Singing Man Who Must be Reckoned With": Private Desire and Public Responsibility in the Poetry of Countée Cullen », African American Review, vol. 34, no 4,‎ , p. 661-678 (18 pages) (lire en ligne  ),
  • Jeremy Braddock, « The Poetics of Conjecture: Countee Cullen's Subversive Exemplarity », Callaloo, vol. 25, no 4,‎ , p. 1250-1271 (22 pages) (lire en ligne  ),
  • Verner D. Mitchell, « To One Not There: The Letters of Dorothy West and Countee Cullen, 1926-1945 », The Langston Hughes Review, vol. 24,‎ hiver 2010-2011, p. 112-124 (13 pages) (lire en ligne  ),
  • Charles Molesworth, « Countee Cullen's Reputation », Transition, no 107,‎ , p. 67-77 (12 pages) (lire en ligne  ),
  • Steven A. Nardi, « Unremembered Plots: Catachresis and Narrativity in Lucille Clifton's "why some people be mad at me sometimes" and Countee Cullen's "Heritage" », Narrative, vol. 22, no 2,‎ , p. 252-268 (17 pages) (lire en ligne  ),
  • Benjamin Kahan, « Antediluvian Sex: Countée Cullen, Christopher Smart, and the Queerness of Uplift », African American Review, vol. 48, nos 1/2,‎ printemps-été 2015, p. 191-202 (12 pages) (lire en ligne  ),

Articles connexes

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Liens externes

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