[PDF][PDF] Donn�es �pid�miologiques sur les cas de morsures de serpent d�clar�s au B�nin de 1994 � 2000

B Fayomi, A Massougbodji, M Chobli�- Bull Soc Pathol Exot, 2002 - pathexo.societe-mtsi.fr
B Fayomi, A Massougbodji, M Chobli
Bull Soc Pathol Exot, 2002pathexo.societe-mtsi.fr
Les morsures de serpent constituent une forme d'accidents du travail fr�quente en milieu
agricole au B�nin comme dans la plupart des r�gions tropicales. La pr�sente �tude s' inscrit
dans le cadre d'une analyse �pid�miologique p�riodique des cas que nous traitons depuis
15 ans. Il s' agit d'une �tude r�trospective qui aborde les facteurs �pid�miologiques relatifs
aux morsures de serpent d�clar�es au minist�re de la sant� publique. La p�riode de 1994 �
2000 est concern�e par cette communication. Les donn�es collect�es sur la base des�…
Resume
Les morsures de serpent constituent une forme d’accidents du travail fr�quente en milieu agricole au B�nin comme dans la plupart des r�gions tropicales. La pr�sente �tude s’ inscrit dans le cadre d’une analyse �pid�miologique p�riodique des cas que nous traitons depuis 15 ans. Il s’ agit d’une �tude r�trospective qui aborde les facteurs �pid�miologiques relatifs aux morsures de serpent d�clar�es au minist�re de la sant� publique. La p�riode de 1994 � 2000 est concern�e par cette communication. Les donn�es collect�es sur la base des registres des formations sanitaires publiques montrent que les morsures, avec un total de 30273 cas d�clar�s durant ces 7 ann�es, repr�sentent moins de 1% de l’ensemble des affections. Si la pr�valence est faible, la l�talit� est, en revanche, tr�s �lev�e (15%). Les envenimations entra�nent plus de d�c�s que le paludisme et les infections respiratoires aigu�s r�unis. Les 2/3 des cas surviennent chez les adultes et les adolescents. La l�talit� chez les nourrissons n’est pas non plus n�gligeable. En outre, les deux d�partements du Nord B�nin totalisent les 3/4 des envenimations. Le constat g�n�ral est que la l�talit� ne r�gresse pas. La prise en charge des cas de fa�on routini�re ne suffit donc plus � l’heure actuelle. Il faut adopter une strat�gie � la fois �ducative et organisationnelle pour am�liorer l’efficacit� des soins fournis par les professionnels de sant� aux personnes expos�es victimes ou non. Celle-ci doit tenir compte des diff�rents niveaux du Syst�me sanitaire national et des moyens dont disposent les formations sanitaires rurales.
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